A l’heure du Grand Paris, aux contours encore mal définis, j’ai essayé de montrer, dans mes derniers travaux, qu’en parallèle de la mutation architecturale, urbaine, pas seulement en périphérie, c’est le rapport des habitants, des individus entre eux et leur rapport à la ville qui a profondément évolué depuis 13 ans (1999), vers plus de méfiance, de repli et d’égoïsme.
Lien de cause à effet ? Ou signe des temps que chacun sait difficiles ? Peut-être les deux.
Parallèles, angles droits, figures géométriques… la ville est un point de convergence entre différentes routes, un ensemble normalisé où chaque élément urbain a sa place et sa fonction. La nature a cédé du terrain pour s’intégrer dans le nouveau décor : les arbres imitent les immeubles et les pelouses ponctuent de vert de grands ensembles gris.
Si le tissu urbain discontinu, la création de nouveaux centres est le rêve de beaucoup d’urbanistes, j’ai pu constater au gré de mes pérégrinations, la profondeur du vide, la pauvreté des échanges engendrés par la création de ces espaces, quand bien même végétalisés, repensés.
Au-delà de la beauté architecturale et paysagère, l’homme ne fait qu’y passer, furtivement, sans s’y attarder. Un agencement qui reflète les lois en vigueur au sein de la cité… Ne pas traverser en dehors des clous, tenir sa droite sur le tapis roulant…
Des règles pour tracer des lignes, des parallèles comme les barreaux d’une cage, une prison aseptisée où chacun suit son chemin, sans collision, sans rencontre. Optimisant ses déplacements, d’un point A à un point B, à un point C. Souvent du bureau, au centre commercial, à la maison. Sans s’attarder. La vie est ailleurs. Chez soi, au mieux. Derrière son ordinateur, devant sa télévision ou dans son téléphone, au pire.
En dehors de ce temps « télé-communicatif », cette série illustre ce qu’il reste du temps partagé dans la ville. Les sujets y apparaissent seuls, deux au plus, isolés, intégrés au décor. Une enfant qui joue y apparaît coupée du monde, sans références parentales, avec un arbre comme compagnon de jeu et dont elle adopte jusqu’au port.. Alors bien sûr c’est un parti pris, une facette de cette urbanité du 21ème siècle, dont je souhaite qu’elle soit inéluctablement transformée au profit de l’échange et de la vie qui l’emporteront.
Lien de cause à effet ? Ou signe des temps que chacun sait difficiles ? Peut-être les deux.
Parallèles, angles droits, figures géométriques… la ville est un point de convergence entre différentes routes, un ensemble normalisé où chaque élément urbain a sa place et sa fonction. La nature a cédé du terrain pour s’intégrer dans le nouveau décor : les arbres imitent les immeubles et les pelouses ponctuent de vert de grands ensembles gris.
Si le tissu urbain discontinu, la création de nouveaux centres est le rêve de beaucoup d’urbanistes, j’ai pu constater au gré de mes pérégrinations, la profondeur du vide, la pauvreté des échanges engendrés par la création de ces espaces, quand bien même végétalisés, repensés.
Au-delà de la beauté architecturale et paysagère, l’homme ne fait qu’y passer, furtivement, sans s’y attarder. Un agencement qui reflète les lois en vigueur au sein de la cité… Ne pas traverser en dehors des clous, tenir sa droite sur le tapis roulant…
Des règles pour tracer des lignes, des parallèles comme les barreaux d’une cage, une prison aseptisée où chacun suit son chemin, sans collision, sans rencontre. Optimisant ses déplacements, d’un point A à un point B, à un point C. Souvent du bureau, au centre commercial, à la maison. Sans s’attarder. La vie est ailleurs. Chez soi, au mieux. Derrière son ordinateur, devant sa télévision ou dans son téléphone, au pire.
En dehors de ce temps « télé-communicatif », cette série illustre ce qu’il reste du temps partagé dans la ville. Les sujets y apparaissent seuls, deux au plus, isolés, intégrés au décor. Une enfant qui joue y apparaît coupée du monde, sans références parentales, avec un arbre comme compagnon de jeu et dont elle adopte jusqu’au port.. Alors bien sûr c’est un parti pris, une facette de cette urbanité du 21ème siècle, dont je souhaite qu’elle soit inéluctablement transformée au profit de l’échange et de la vie qui l’emporteront.